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Le BEM, ou brevet d’enseignement moyen, est le diplôme du collège obtenu après une série nationale d’examens des connaissances acquises durant les trois trimestres de la quatrième année moyenne, il permet ainsi au collégiens de passer au palier secondaire (le lycée).

Par rapport à ceux de l’année du baccalauréat, les notes des trois trimestres de la quatrième année moyenne ont une importance majeure, puisque elles sont comptabilisées dans une moyenne générale (celle du BEM incluse) qui permet le passage direct à la première année secondaire, soit dans la filière des deux troncs communs « lettres » ou « sciences et technologie » : un élève qui n’a pas obtenu son brevet, mais qui dispose d’une moyenne générale (appelée moyenne d’admission) soit les moyennes des trois trimestres+celle obtenue au BEM/4 , et supérieure à 10/20 a amplement le droit de passer en première année secondaire. Cependant, l'orientation dans les deux troncs communs cités n'est pas une mince affaire pour les professeurs puisqu'elle exige certains critères permettant de classifier les néo-lycéens.   

v Bien négocier son année scolaire : le passage au grade des études secondaires n’intervient pas uniquement grâce à l’obtention du brevet, mais également avec les moyennes des trois trimestres.

   La moyenne d’admission permet ainsi de repêcher les candidats qui ont malencontreusement échoué lors des échéances du BEM. Cela exprime ainsi l’utilité de bien travailler ses trois trimestres, obtenir de bonnes notes et donc de bonnes moyennes peut donner un souffle au candidat car il aura assuré 70% des chances de son passage au lycée.

 

     Par ailleurs, un candidat qui assure par exemple 11/20 de moyenne annuelle et qui néglige les examens du BEM est sans doute inconscient qu’il prend des risques majeurs, et ce n’est guère le comportement d’un élève ambitieux, car ce dernier voudrait sûrement honorer son parcours aux études moyennes en le clôturant avec l’obtention du sésame étant le BEM, et pourquoi pas avec mention, une évidence certaine désormais !

 

v Le stress à écarter doucement et sûrement : le stress provient du fait que le candidat n’ait pas acquis la confiance suffisante ou peut-être la bonne dose de révisions et celle de la décompression. Si l’élève est à jour, suit les consignes de son entourage expérimenté à la lettre, révise et apprend ses leçons quotidiennement, il n’est en aucun cas exposé au stress, mais ce dernier n’est que provoqué, parfois exprès par l’environnement du candidat, ou par lui-même.

 

v La moyenne du BEM et l’orientation : il serait injuste d’orienter un collégien excellent qui décroche son BEM avec 17/20 de moyenne et 16,5/20 comme moyenne des matières scientifiques (mathématiques+physique-chimie+sciences naturelles/3) et un collégien qui n’a pas pu décrocher son Brevet mais il a une moyenne d’admission supérieure à 10/20 dans la même filière soit celle « sciences et technologie » bien que cela ne cesse d’arriver de nos jours. Il ne faut pas vraiment compter sur la moyenne d’admission pour être orienté vers la filière de son choix, il reste primordiale pour le collégien souhaitant entamer une carrière scientifique au lycée de bien travailler les matières scientifiques, même si, en quatrième année moyenne, la majorité des matières dîtes essentielles sont à tendance littéraire : la langue arabe (coefficient 5), le français (coefficient 3), l’anglais (coefficient 2) ainsi que les mathématiques (seule matière scientifique avec un coefficient de 4).

   

     D’une part, pour être sûr de décrocher son BEM, il faut bien se baser sur les matières citées puisque leurs notes forment 70% de la moyenne obtenue au brevet. D’autre part, pour s’assurer une orientation vers le tronc commun « sciences et technologie », il reste important d’assurer une moyenne calculée supérieure à 14/20, d’autant plus que les deux matières scientifiques secondaires à savoir les sciences naturelles et la physique-chimie ont chacune un coefficient de 2. Par ailleurs, ceux qui désirent être orientés vers le tronc commun « lettres » auront certainement la tâche plus facile puisqu’ils pourront compter sur les langues et l’histoire géographie pour  s’assurer une bonne moyenne calculée utile pour leur orientationpost-BEM.                                                                                                                                                                                                     

v La négligence et l’insouciance, contre le succès : comme cela a été déjà dit, il ne faut pas compter sur la moyenne générale des 3 trimestres pour assurer un passage au lycée, le BEM est indispensable à décrocher, il demeure donc très dangereux et risqué de ne pas se soucier de son importance, cela peut se répercuter également sur le travail de l’année, et si ce dernier n’a pas de résultats ni d’efficacité, le collégien ne peut que dire adieu au passage au lycée, alors qu’en Algérie, l’âge légal pour refaire la quatrième année moyenne étant la seule et unique clé du BEM et du lycée ne peut dépasser 17 ans. Alors vigilance et conscience pour assurer le succès !

 

                  v La préparation en mode zen : se préparer à l’examen du BEM ne se focalise pas uniquement durant le troisième trimestre où l’on attribue aux candidats une dizaine de jours consacrées aux révisions. La préparation dans tous ses aspects différents doit impérativement débuter dès le premier jour, à savoir la rentrée, au moment où les professeurs commencent déjà à exhorter leurs élèves en leur signalant l’importance de la réussite au BEM, ils estiment souvent que décrocher son brevet donnera pour l’avenir au candidat un coup de pousse et une ouverture d’ambitions qui lui permettra sans aucun doute d’entamer l’autre plus grande importante échéance scolaire : l’examen du baccalauréat.

 

Tous les conseils provenant des professeurs, parents ainsi que les gens expérimentés de l’entourage doivent être pesés puis pris en compte, cela est très utile car le candidat risque de se retrouver un peu déboussolé et désorienté puisqu’il n’aura qu’a s’occuper de ses leçons et cours et oubliera peut-être l’importance de décompresser, acquérir une confiance mais également le moyen d’être prêt le jour J. Donc, il est nécessaire pour le candidat de structurer ses révisions à partir du premier trimestre, il est risqué pour lui de laisser ses leçons s’accumuler au fur et à mesure puis les entamer toutes à la fois, il y a des leçons à apprendre par cœur et d’autres à comprendre et assimiler notamment les matières scientifiques qui nécessitent une pratique régulière et une révision qui consiste à refaire les théorèmes et les lois (voir article : Maîtrise des lois et théorèmes) et effectuer une série d’exercices de tout type, des plus faciles au plus durs.

 

Pour les matières littéraires, notamment l’histoire-géographie ainsi que l’éducation civique nécessitent une assimilation exacte et sans modification aucune, dans ce cas là, le candidat peut opter pour les résumés, mais attention, cet outil là ne peut plaire à tous ! Car certains préfèrent apprendre directement à partir de leurs cahiers de peur de commettre une erreur, ou bien faute de temps suffisant pour effectuer des résumés. Il faut par conséquent opter pour la méthode la plus simple, la plus pratique sur le terrain, et par-dessus toute celle qui rapporte le meilleur résultat, l’efficacité de ladite méthode doit apparaitre durant les trois trimestres, c’est pour cette raison qu’il devient primordial de les travailler et ne pas attendre le Jour J pour voir la qualité de son niveau.

  

        v L’épreuve du BEM blanc, une pré-épreuve officielle utile : cette épreuve consiste à créer une ambiance similaire à l’échéance officielle, afin de procurer à l’élève une certaine confiance et une conviction résumée dans le fait que le BEM est un examen tout à fait comme les autres mais qui connait de légères modifications par rapport aux mesures prises par les encadreurs pédagogiques.

 

Préparer le BEM blanc a toujours été le souci de la majorité des candidats, ils pensent qu’assimiler tous les cours dans toutes les matières et depuis le début de l’année est une chose impossible, ce sentiment résulte du fait du manque de confiance, de la négligence de l’importance de cette pré-épreuve officielle mais elle reflète aussi le manque d’organisation chez les candidats concernés. C’est dans ce cas là qu’apparaitra l’importance d’être à jour et de débuter ses révision depuis le premier cours. Il est très important de bien négocier l’épreuve du BEM blanc, car d’une part elle permet de déterminer le niveau du candidat s’apprêtant à passer une épreuve officielle importante permettant ainsi de détecter les qualités à préserver et les défauts à régler et effacer. D’autre part ; elle permet au collégien d’acquérir une confiance et de se préparer psychiquement au Jour J. Il relève de l’inconscience de négliger cette pré-épreuve officielle, mais également du manque d’ambitions.

 

 

v L’épreuve du BEM sportif, une complémentarité : pour les candidats qui aiment le sport et qui sont essentiellement aptes à le pratiquer, cette épreuve sportive, composée de 3 différentes disciplines à savoir : la course (60 mètres), le saut en longueur ou le lancer des boules (une discipline au choix) et enfin le circuit constitue une épreuve complémentaire pour eux, elle peut avoir un impact positif ou négatif sur la moyenne, même si le coefficient de l’épreuve sportive est de « 1 ». l’épreuve du BEM sportif a lieu avant l’épreuve écrite, à savoir au mois de mai, les candidats seront répartis en différents groupes et encadrés par des éducateurs sportifs.

 

      Il ne faut pas oublier aussi que les notes données suivent certains critères, comme le résultat obtenu lors d’une course par exemple, mais aussi, l’âge du candidat, la note diminue ainsi avec l’avancement de l’âge. Si deux candidats sportifs, âgés respectivement de 15 et 16 ans, effectuent la même performance dans n’importe quelle épreuve parmi celles qu’on a cité, ils n’auront pas la même note, autrement dit, celui qui a 15 ans, obtiendra 4.5/5 par exemple ; et celui qui a 16 ans n’aura que 3/5. Ce système d’évaluation, alimenté par l’argument suivant : les performances augmentent avec l’âge, est souvent contesté, ce qui écarte souvent les candidats et les amènent à être dispensés de toutes les séances du sport après présentation d’un certificat médical au début de l’année. Cette méthode ne s’accorde pas avec l’état physique de l’élève algérien : deux adolescents âgés respectivement de 15 et 16 ans ne peuvent qu’avoir la même corpulence.

 

 

v Modèle d’emploi du temps (12 jours de révisions) :

Matières/ coefficients

Nombre de parties

Arabe / 5

5 parties

Français / 3

3 parties

Mathématiques/4

5 parties

Anglais/2

4 parties

Histoire-géographie/3

3 parties

Education islamique/2

5 parties

Sciences naturelles/2

4 parties

Physique-chimie/2

4 parties

Education civique/1

3 parties

Supposons la date de la tenue du premier examen du BEM est le 2 juin (référence : session Juin 2008), voici l’emploi du temps qui ne change pas à travers les années :

Jour

1er Jour

2ème Jour

3ème Jour

Matières d’examens

Matin : Arabe+Physique-chimie

Après-midi : Education islamique+ éducation civique

Matin : Mathématiques+Anglais

Après midi : Sciences naturelles

Matin : Français+Histoire-Géographie

Voici l’emploi du temps que l’on peut tracer pour organiser ses révisions et ce 14 jours avant le Jour J (les deux derniers jours seront consacrés à la préparation psychique et le repos moral, ils ne seront donc pas mentionnés dans le tableau ci-dessous), bien entendu, ces révisions ne demeurent qu’une synthèse générale compte tenu du fait que le candidat a déjà assimilé ses leçons pendant l’année scolaire ainsi qu’en préparant son BEM blanc :

 

 

v L’après BEM et l’élève algérien : la réussite au BEM marque définitivement le passage de l’étape moyenne à l’étape secondaire où le lycée. Là où l’élève tracera en quelques sortes les caractéristiques du métier qu’il pratiquera à l’avenir, puisque l’enseignement en question est spécialisé : littéraire ou scientifique. Les ambitions de l’élève doivent apparaître, et elles seront sûrement basées sur un objectif unique et certain : celui de décrocher son diplôme du baccalauréat avec une moyenne lui permettant sans doute d’accéder à la spécialité de ses rêves. Ceci peut renforcer les capacités de l’apprenant en lui permettant de passer une carrière scolaire au secondaire dans la sérénité la plus totale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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